Catherine Bréard,
une Histoire de Normandie
Je me suis souvent demandé d’où me vient cette passion de la pâtisserie et de la cuisine. Je pense avoir trouvé en remontant à mon enfance lorsque ma grand-mère me racontait qu’elle préparait des plats mijotés et des desserts dans une pension de famille et que tous adoraient venir se régaler à sa table.
En Normandie dans la campagne où j’ai grandi je cultivais les légumes et chaque soir j’allais à la ferme ou j’attendais assise devant l’étable que le lait soit tiré et je repartais avec le lait encore tout chaud dans mon broc. Ma maman nous préparait de bons petits plats mijotés mais aussi de très bons desserts avec un goût exceptionnel, je la regardais souvent et j’humais ces bonnes odeurs de cuisine et de pâtisseries, préparés avec les œufs, le beurre et la crème de la ferme, j’aimais goûter les préparations avant la cuisson et voir les gâteaux gonfler dans le four: j’ai encore ces odeurs imprégnées dans ma tête.
J’ai aussi des souvenirs de ma campagne et la joie que ça me procurait quand je partais chercher des mûres et des champignons dans les champs, des myrtilles et des fraises des bois dans la forêt, des châtaignes et des noix que j’allais ramasser, j’y passais des heures.
Je sais maintenant pourquoi je suis «passionnée de pâtisserie et de cuisine», ça me vient de mes racines Normandes, ça ne m’a jamais quittée.
Puis j’ai eu une autre vie que dans les cuisines ou pâtisseries, mais cette passion n’a fait que grandir en moi. Un jour mon fils m’a dit «Maman promets-moi qu’un jour tu vas vivre de ta passion, la pâtisserie et la cuisine, mais surtout faire ta mousse au chocolat que j’adore, c’est la meilleure de toutes les mousses chocolat, tu es:
Une maman au chocolat».
J’ai fait cette promesse à mon fils car il avait raison j’en mourrais d’envie, vivre mes journées dans les cuisines. À tel point que j’ai accumulé un nombre incroyable de livres de chefs sur toute la pâtisserie et la gastronomie Française.
Mon fils installé depuis 10 ans à Tokyo nous a permis de découvrir la culture japonaise que nous adorons c’est un magnifique pays et nous avons fait plus de 20 voyages au Japon. Nous avons reçu dans notre maison à Paris beaucoup d’amis japonais, tous se sont régalés. À Tokyo nous avons aussi organisé beaucoup de dîners que je préparais pour nos amis, ils ne cessaient de répéter «on adore ta cuisine mais surtout ta mousse au chocolat».
Et bien longtemps après, en 2014, j’ai décidé de quitter mon travail pour aller étudier la cuisine à l’Ecole Cordon Bleu à Paris où j’ai obtenu mon diplôme de cuisine. J’étais tellement fière et passionnée que je me suis inscrite au cours de pâtisserie de base à l’école Cordon Bleu ou j’ai obtenu mon certificat de pâtissier.
En 2016 j’ai participé au concours organisé à Paris, pour la «Meilleure mousse au chocolat».
Dans le jury des grands chefs comme Guillaume Gomez le chef du palais de l’Elysée, Gilles Marchal ancien chef du Bristol et de la Maison du chocolat et bien d’autres, des journalistes spécialisés et des gastronomes, 12 jurés au total et ils ont choisi ma mousse au chocolat!
Mon fils avait raison, ma mousse chocolat est vraiment la meilleure!
Alors j’ai voulu continuer, dévorée par ma passion et je me suis inscrite à l’Ecole de Boulangerie Pâtisserie à Paris et j’ai passé mon diplôme «CAP de pâtissier».
Dans les laboratoires de pâtisserie j’avais l’impression d’être dans ma salle de jeux tellement j’étais heureuse de pâtisser tous les jours. Je ne ressentais jamais de fatigue, j’étais tellement bien et j’ai obtenu mon diplôme, CAP de pâtissière.
Puis nous sommes retournés au Japon, 400 mousses au chocolat étaient vendues par jour lors des événements à Tokyo.
Ainsi est née «Catherine Bréard», entreprise familiale créée avec mon mari et notre fils. Notre toute jeune marque a suscité un engouement que nous n’aurions jamais imaginé, mon histoire a été visionnée plus de 7,5 millions de fois sur Brut.